Lycée : quelles spécialités choisir pour étudier les langues étrangères après le bac ?
- Publié le 31 juillet 2020
- Mis à jour le 15 juin 2022
- digiSchool
« Jusqu’alors, si toutes les filières étaient représentées, la majorité des bacheliers qui intégraient une licence d’anglais était titulaires d’un bac littéraire », précise Stéphanie Carrez, maître de conférences en études américaines et directrice du département d’anglais de l’université de Tours. La réforme du lycée ne devrait rien changer à la diversité des profils qui intégreront les futures promotions. Néanmoins, si tu souhaites t’orienter vers une licence en langues étrangères appliquées (LEA), sache que certaines spécialités peuvent particulièrement t’y préparer.
Spécialités LLCER, HGGSP, HLP ou SES
Parmi elles : langues, littératures et civilisations étrangères et régionales (LLCER), bien sûr, mais aussi arts ; histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (HGGSP) ; humanités littérature et philosophie (HLP), et sciences économiques et sociales (SES). « Toutes correspondent à des aspects de l’enseignement en licence d’anglais : bien sûr, nos étudiants vont étudier la langue anglaise et son fonctionnement, mais aussi travailler sur l’art, la littérature, la politique, l’économie, cette fois avec des cours centrés sur la spécificité de ces questions dans les mondes anglophones », confirme Stéphanie Carrez qui insiste toutefois : « Mais rien n’empêche d’accéder à ce parcours avec d’autres spécialités ! » Et c’est valable pour toutes les licences en langues étrangères appliquées envisagées.
Sois curieux !
Au delà des spécialités, sache que tu devras aussi faire preuve d’aisance en matière de compréhension et d’expression écrite et orale dans la ou les langue.s étudiée.s (ce sont des attendus de Parcoursup). Là, pas de cours d’initiation qui permettent de débuter. Un niveau B2 est généralement requis dans la langue étrangère appliquée choisie. Tu devras aussi avoir une bonne culture générale, des capacités à argumenter, à synthétiser, à mener un raisonnement, à analyser…
L’ouverture d’esprit et la curiosité peuvent aussi faire la différence. « Les étudiants doivent également être capables de mobiliser des connaissances historiques, culturelles et artistiques pour mettre en perspective les spécificités des mondes anglophones », illustre Stéphanie Carrez.
A l’université Lumière-Lyon 2, les responsables pédagogiques encouragent les futurs étudiants à fréquenter les lieux culturels de la ville, comme les grands rendez-vous en lien avec les cultures étudiées. Alors, à vos agendas !
Par Emilie Weynants