Module A2 - Les rythmes biologiques, le sommeil

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Les rythmes biologiques et le sommeil

Les rythmes biologiques correspondent à des phénomènes naturels qui se répètent régulièrement grâce à une horloge interne. Le rythme circadien est un rythme biologique qui se répète toutes les 24 heures. Il est synchronisé par l’alternance veille/sommeil.

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Horloge interne ou horloge biologique : situé dans le cerveau au niveau de l’hypothalamus, ensemble des mécanismes biochimiques et physiologiques qui permettent une activité rythmique de l’organisme.

Les rythmes sociaux correspondent aux rythmes imposés par les activités de la vie quotidienne. Ils varient selon les personnes et les jours et influencent nos rythmes biologiques.

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Les rythmes biologiques

Le sommeil est constitué de cycles qui se répètent 4 à 6 fois environ par nuit. Chaque cycle dure en moyenne 90 minutes et regroupe cinq stades qui se succèdent : sommeil lent très léger, lent léger, lent profond, lent très profond, paradoxal. Le sommeil lent très profond permet de récupérer de la fatigue physique ; le sommeil paradoxal de la fatigue nerveuse.

Les facteurs de désynchronisation des rythmes et leurs effets

La désynchronisation correspond au décalage entre nos rythmes biologiques et ceux imposés par la vie quotidienne. Les facteurs de désynchronisation sont principalement : le travail posté, le travail de nuit et le décalage horaire lors de voyages à l’étranger.

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Travail posté : tout mode d’organisation du travail en équipes selon lequel des travailleurs sont occupés successivement sur les mêmes postes de travail selon un certain rythme, continu ou discontinu, entraînant pour eux la nécessité d’accomplir un travail à des heures différentes sur une période donnée de jours ou de semaines.

La désynchronisation peut avoir des conséquences sur :

la santé : troubles neuropsychiques (irritabilité…) troubles digestifs (gastrite, ulcère…), troubles du sommeil, fatigue… ;

la vie familiale et sociale : isolement ;

la vie professionnelle : accidents du travail, diminution des performances, erreurs…

La réglementation appliquée au travail de nuit

Le travailleur de nuit bénéficie d’un repos quotidien de 11 heures pris obligatoirement après la période travaillée, de repos compensateurs, d’une visite d’information et de prévention avant son affectation au poste de nuit. Il peut refuser le travail de nuit s’il est incompatible avec ses obligations familiales.

Le travail de nuit correspond à l’un des six critères de pénibilité au travail. Tout salarié du secteur privé, qui est exposé à un certain seuil de pénibilité, peut bénéficier d’un compte professionnel de prévention (C2P).

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Pénibilité : exposition à un ou plusieurs facteurs de risques professionnels liés à des contraintes physiques marquées, à un environnement physique agressif ou à certains rythmes de travail susceptibles de laisser des traces durables, identifiables et irréversibles sur la santé du salarié.

À savoir

Six critères de pénibilité au travail : travail de nuit ; travail répétitif ; travail dans un environnement bruyant ; travail en équipes successives alternantes (travail posté) ; travail en milieu hyperbare (sous une certaine pression) ; travail sous des températures extrêmes.

Les mesures favorables à un sommeil de qualité

Les mesures favorables à un sommeil de qualité sont : se détendre avant le coucher ; se coucher à des heures régulières ; écouter les signaux du sommeil (bâillements, yeux qui clignent) ; pratiquer une activité physique régulière ; éviter les dîners trop copieux et les excitants…